José Giménez Corbatón (Хoce Хименес Корбатон)
Ha editado cuatro colecciones de relatos: El fragor del agua, Tampoco esta vez dirían nada, El hongo de Durero y Voces al alba; dos novelas: La fábrica de huesos y Licantropía. Itinerario de una novela; en colaboración con el fotógrafo Pedro Pérez Esteban ha publicado los volúmenes Las huellas del hombre, Cambriles, Masada. Signos, Morir al raso y Memoria difusa. Es traductor y autor de estudios y reseñas literarias en diversas revistas y periódicos. Su libro El fragor del agua, ha sido traducido al aragonés, al francés y al ruso en esta misma editorial.
Né à Saragosse, où il réside maintenant après 24 ans passés en France et en Catalogne. Licencié en Philologie française, il est professeur dans un lycée; traducteur en espagnol - entre autres de Michel del Castillo -; auteur d’études littéraires pour diverses revues et coauteur de plusieurs œuvres collectives.
Il a publié son premier recueil de nouvelles, El fragor del agua, en 1993 (réédité en 2005 et 2009 par Prames), puis un deuxième recueil quatre ans plus tard, Tampoco esta vez dirían nada, rassemblant des récits ayant pour cadre un village imaginaire, Crespol, où se révèle un univers piégé par l’exode rural et les conflits politiques dérivés du franquisme. Le roman La fábrica de huesos (en 1999) décrit la vie des premiers migrants de la campagne venus s’installer dans une ville de province où s’amorce le développement industriel, à la fin des années 50.
En 2001, il publie El hongo de Durero, un recueil de nouvelles qui associent un regard aigu et amer sur la réalité sociale actuelle et des jeux métalittéraires. En 2008, il publie Licantropía. Itinerario de una novela, un long récit intertextuel sur le Paris romantique de 1830 et l’une de ses figures originales, Petrus Borel.
En 2011 le roman Voces al alba reprend des personnages et des paysages de trois livres précédents (El fragor del agua, Tampoco esta vez dirían nada, La fábrica de huesos) constituant ainsi une tétralogie dont les volumes peuvent cependant se lire de manière indépendante.
En collaboration avec le photographe Pedro Pérez Esteban, il a publié un livre de voyage sur la Sierra de Gúdar, Las huellas del hombre (2003); un reportage sur des événements survenus durant la guerre civile dans un village de la région du Maestrazgo de Teruel, Cambriles; Masada, Signos (2006), itinéraire singulier et poétique à travers les types de maisons paysannes de ces montagnes; enfin Morir al raso (2009) et Memoria difusa (2011), où mots et images reconstituent la vie quotidienne du combattant de la Guerre civile, en équilibre toujours instable sur la ligne étroite qui sépare la vie de la mort.
Libros publicaus en Gara d'Edizions
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